Nous voilà pour la troisième année consécutive présents à cet important rendez-vous montalbanais qui célèbre, par une gigantesque fête,  la résistance dans l'allégresse de la ville de Montauban en l'an 1621 aux « 400 coups de canon » tirés par l'armée de Louis XIII.

Notre participation a commencé le samedi 8 sptembre au soir. Arrivés en bus vers 19h00, nous sommes accueillis par le comité d’organisation, avec un bel apéro et un plateau repas que nous partageons avec nos comparses d’autres formations musicales, locales, ou parfois plus éloignées telles que la fidèle formation sétoise «Pena des Sol». Repas musical bien sûr, car chaque formation se relaie pour assurer une animation banda spontanée tout au long du repas.

Dès le coucher du soleil, notre banda se place en avant du cortège, entre deux des quelques douze chars prévus à cette occasion.

Nous défilons en direction du pont sur le Tarn en jouant notre répertoire traditionnel de défilé (« la vie est un carnaval », « le chouchou », « Viva bodega », …), traversons le pont, longeons le musée Ingres, et petit à petit arpentons des rues de plus en plus chargées en public, jusqu’au podium que nous contournons d’abord une première fois, pour refaire ensuite un tour de ces « champs élysées » montalbanais, un peu à la manière des coureurs du tour de France lors de l’étape finale. A l’issue du deuxième tour, nous nous arrêtons au pied du podium pour laisser la place à un somptueux feu d’artifice, puis au groupe pop-rock ; nous apprécions alors une bière bien méritée.

Il est minuit, Montauban s’éveille, s’embrase. La soirée n’est pas prête de s’arrêter, la foule se fait de plus en plus dense. Mais le service du lendemain nous appelle, et nous regagnons alors notre bus pour regagner notre commune de Merville.

Une courte nuit, puis nous repartons le dimanche matin pour la deuxième journée des 400 coups. Comme la veille au soir, apéro puis collation animée spontanément par nos diverses bandas,  et à 14h30 le cortège se remet en route pour rejoindre par le même chemin que la veille le podium situé sur l’autre rive du Tarn.

Cette fois le podium est offert aux formations musicales, ainsi qu’aux majorettes, reines et dauphines montalbanaises, et aux danseuses brésiliennes. Nous avons l’honneur de jouer sur le podium après la belle démonstration des majorettes, et juste avant la sulfureuse démonstration des danseuses brésiliennes, dont la tenue - oh combien légère et sensuelle - était adaptée à une météo particulièrement radieuse. L’an dernier nous avions joué sur le podium « Granada » et « trompettes flamenco » - que vous pouvez d’ailleurs voir et écouter en cliquant sur le présent site 4 ou 5 pages plus loin - . Cette année, c’est des musiques hispanophones que nous produisons, avec le paso doble « Amora » et le fameux « Eviva Espana ».

Encore une fois cette année, nous quittons cet événement grandiose en ramenant avec nous pleins d’images de fêtes, des musiques entraînantes dans la tête, et des belles couleurs sur nos visages.